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Pâques
Entrer au Cénacle, c'est entrer dans Son cœur, c'est nous risquer à toucher du doigt quelque chose de Dieu, permettre qu'un peu de Lui entre en nous…
Homélie du Pape Paul VI
Entrer au Cénacle c'est vivre une transformation
- cœur de notre cheminement dans le cœur du Christ -
à travers vulnérabilité et fragilité, pour accéder au courage et à une vie de disciple, à l'amour et à la mission.
Pour le monde comme pour nous, il est important que nous vivions à l'école du cœur. Là, nous faisons en effet l'expérience d'une profonde conversion qui nous fait accéder à une autre compréhension de nous-mêmes, de notre mission et du monde. Cela nous provoque à vivre notre vie et notre vocation de manière renouvelée.
Aujourd'hui, en ce temps pascal, nous sommes appelées à inscrire concrètement cette nouveauté dans notre vie pour être sur terre, le coeur de Dieu.
Peinture : Bénédictines du Mont des Oliviers, Etre sur la terre le cœur de Dieu
Jeudi Saint
Se mettre à l'école du Coeur c'est faire l'expérience de la table du jeudi saint !
L'école du cœur change notre manière de nous retrouver autour de nos tables : celles de nos repas, de nos réunions, de l'Eucharistie. Elles deviennent ainsi Table de communion où nous vivons des rencontres profondes qui nous transforment. Dans ces rencontres "cœur à cœur", face au Christ, aux autres et à nous-mêmes, les masques tombent et nous découvrons qui nous sommes en vérité. De telles rencontres nous font accéder à une meilleure connaissance de nous-mêmes, des autres et de tout ce qui nous entoure, faisant ainsi reculer en nous l'individualisme. A cette Table, notre attention au monde devient plus vive et nous rend capables de nous demander : "Qui manque à notre Table ? Qui sont les invisibles et les sans-voix que nous devons inviter?" (actes du Chapitre Général de 2016)
Pentecôte eucharistique Osnabrück détail
Carême 2017
Dans son homélie du mercredi des cendres, le Pape François nous invite « à ouvrir notre cœur au souffle de Dieu capable de transformer notre poussière en humanité».
Oui, le Carême est vrai
ment un temps propice pour se mettre à l’école du cœur, reconnaître en tout autre, le visage du Christ et vivre les trois mots qui sont venus dans notre Chapitre Général de 2016 : Hospitalité, communion et solidarité.
Cliquer ici pour le texte de l’homélie