Soumis par admin le
Dans la vie quotidienne :
Vivre consciemment
en bien-aimée/bien-aimé
de Dieu
Photo Pixabay, usage libre de droit
Si malgré nos graves péchés contre la terre, Dieu choisit toujours de me montrer son indéfectible miséricorde, en retour, comment est-ce que je pourrais ne pas prendre soin de notre monde ?
Il me faut pour cela avoir pleinement conscience de :
- Ce qui traverse mes pensées et mon cœur
- Des mots que j’emploie,
- Des actes que je pose.
La triple question de la première semaine des exercices spirituels (n° 53) pourrait bien m’y aider :
Qu’est-ce que j’ai fait pour le Christ ? Qu’est-ce que je fais pour le Christ ? Qu’est-ce que je dois faire pour le Christ ?
1) Je prends conscience de la façon dont :
- J’accueille pleinement ma dignité d’aimée/d’aimé de Dieu et la place unique qui est la mienne dans la création de Dieu. (Ex : qu’en est-il de ma compassion pour ceux qui souffrent ? de ma capacité de pardonner et d'être pardonnée/é ?)
- Chaque jour, je goûte le regard miséricordieux que Dieu pose sur moi. (Ex : Est-ce que chaque jour, je prends le temps de sentir comment Dieu me regarde avec amour ?)
- Certains aspects de ma vie, m’empêchent de collaborer avec Dieu pour prendre soin de la création. (Ex : je suis trop occupée/é, je ne sais pas ralentir et me poser, etc.)
- Quelques tendances personnelles me conduisent à contribuer au péché écologique. (Ex : certaines complaisances, mes zones de confort, etc.)
- Tout cela affecte ma relation avec Dieu, les autres, la création.
2) Par mes paroles :
- Je cherche à encourager, stimuler et construire, que ce soit en parlant de moi-même, des autres, du monde ou de la création. (Ex : «tu es courageuse» ; «Ils font de leur mieux.» ; «Nous sommes tous dans le même bateau.», etc.)
- Je parle et partage intentionnellement mon expérience de la miséricorde de Dieu. (Ex : je mets par écrit ces moments/évènements où j’ai été témoin de la miséricorde de Dieu, ou je les partage avec ma famille, mes amis)
- J’essaie d’avoir des paroles vraies qui puissent être un remède, un contrepoison aux mots toxiques et nuisibles prononcés autour de moi. (Ex : s’engager de cette manière dans les réseaux sociaux)
- J'utilise ma capacité à parler pour aider les autres à être davantage conscients des problèmes écologiques et de ce qui peut être fait. (Ex : Je saisis l'occasion qui se présente pour partager avec d’autres sur la façon dont ils cherchent à améliorer l'environnement.)
3) Par mes actes :
- Je me traite moi-même de manière respectueuse et cohérente en raison de la dignité que Dieu m’a accordée. (Ex : planifier des temps de sabbat.)
- Je profite de mes dons personnels pour collaborer avec Dieu au respect de l'environnement. (Ex : j’aide à organiser une campagne contre les déchets en plastique, dans ma famille / ma communauté.)
- Je m'efforce de donner priorité aux préoccupations environnementales par rapport à mes intérêts personnels. (Ex : j’évalue l'impact de mes achats sur l'environnement.)
- Je «fais avec» ce que j'ai, pour prendre position contre l’insouciance et les aspects malsains de la culture consumériste. (Ex : Je fais attention à réutiliser, à recycler, à réparer au lieu d’acheter toujours du neuf.)
Je cherche résolument à être une présence qui apaise/unifie/réconcilie dans ma famille, ma communauté, ma société. (Ex : je choisis le dialogue constructif lorsqu’il y a des tensions ou un conflit.)