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Rencontre internationale des jeunes soeurs du Cénacle
Juillet 2019
En France sur les traces des fondateurs de la Congrégation
Dimanche 30 juin : Ouverture à Lyon Fourvière
Nous avons commencé la rencontre internationale des jeunes sœurs à Lyon ce jour-là à 16h. C’est sœur Patricia Byrne, Supérieure générale qui nous a accueillies par un mot d’ouverture, soulignant que cette rencontre est un temps privilégié pour faire ensemble une expérience d’interculturalité et pour faire un voyage à la fois ‘extérieur’ et ‘intérieur’.
Ensuite, Sr Marie-Paule P. qui animait, nous a demandé de chanter un refrain pour appeler l’Esprit Saint dans nos propres langues : portugais, chinois, français, malgache, italien, tagalog, anglais. Une vraie expérience de Pentecôte !
Après cela, chacune s’est présentée avec un symbole préparé à l’avance. Nous étions très heureuses de connaitre ce qui remplit le cœur de chacune : la joie, l’espérance, le désir, mais aussi la crainte et les questions…
Nous avions déjà, avec ce temps de rencontre, un cœur plein de reconnaissance pour Dieu. Victorine (Madagascar)
Lundi 1er juillet
Je me sens touchée par le père Terme qui n’a pas gardé pour lui seul son expérience des Exercices de saint Ignace. À son exemple, nous sommes invitées à ne pas garder un bien expérimenté, car partagé il apportera de la vie de génération en génération. Si vous le gardez, il mourra avec vous.
St Thérèse a vu la réalité avec les yeux de Dieu, lui qui voit au-delà de notre regard; Sa vie extérieure était le reflet de sa vie intérieure profonde.
En cela, nous pouvons réfléchir: de quoi notre vie est-elle le reflet ? Avec quel regard est-ce que je contemple toutes les réalités autour de moi ? Valeria (Brésil)
Mardi 2 juillet
Ce mardi après-midi, nous retrouvons nos sœurs aînées pour un temps de partage sur ce qui les fait vivre aujourd'hui comme sœurs du Cénacle et la place de Mère Thérèse dans leur vie. Pendant une heure, chacune, avec des mots simples et profonds nous a partagé un peu de son âme et nous a offert le trésor de sa vie. Leur exemple est stimulant pour oser la persévérance à la suite du Christ ! Nous terminons joyeusement par le partage d'un goûter. Sophie (Europe-Togo)
Mercredi 3 juillet
Sur notre trajet de Lyon au Mas de Sablières (Ardèche), le bus a traversé Viviers, ce n’était pas l’itinéraire habituel car il y avait des travaux sur la route. En chemin, j'ai vu un panneau indiquant la direction du Puy qui me rappelait le P. Terme. Le trajet a duré 6 heures, avec beaucoup de collines, de montagnes et de gorges des deux côtés. Cela me donnait une idée de la distance qu’il fallait parcourir pour se rendre dans des lieux où rencontrer des gens à l'époque du P. Terme et de Mère Thérèse. Ce qui m'a touchée profondément en réfléchissant à ce sujet, c'est comment une rencontre avec une personne du Plagnal et une personne du Mas a donné naissance à une congrégation qui se trouve maintenant sur différents continents. Yna (Asie)
Mercredi 3 - Jeudi 4 juillet 
Connaître la maison où Mère Thérèse vivait avec sa famille était profondément marquant pour moi. J'ai senti sa présence. Dès le moment où je me suis réveillée et maintenant que j'écris, je continue à expérimenter intensément le Se livrer de Mère Thérèse, comme si elle avait vécu son offrande depuis son enfance jusqu'à son retour dans les bras de Dieu.
Cela a été mon expérience au cours de ces jours. Francesca (Brésil)
Mercredi 3 - Jeudi 4 juillet
Les journées passées dans la maison familiale de Mère Thérèse au Mas de Sablières ont été un cadeau pour moi qui m’a donné de mieux la connaître. Les histoires partagées m'ont émue. J'imaginais comment elle avait grandi dans une famille où la foi et l'amour étaient des valeurs fondamentales. Des valeurs qui l’ont fondée et qui lui ont fait croître ses dispositions de fermeté, de confiance et de don de soi. Pour moi, cela représentait l'endroit où elle a commencé à rencontrer le bon Dieu - la pierre angulaire sur laquelle elle a été capable de s’appuyer pour répondre à Dieu et, par la suite, sur laquelle la congrégation a été construite. Xiao Wei (Asie)
Jeudi, 4 juillet
Auprès de la source à Sablière
s
petite fille, elle a découvert
que dans le chant de l’eau, il était une voix
qui lui disant en coulant : « Simplement, aie confiance en moi ».
Circulant au gré du courant entre les pierres,
cette source calmement façonnait un caractère.
La roche, toujours ancrée dans le sol fermement,
devenait accueillante, peu à peu, polie par le temps.
Sur les chemins de pierre, elle court, elle court,
et arrive parmi nous, fraîche et libre, toujours.
Elle nous redit en chantant de sa voix pure :
« Laisser façonner sa vie et adoucir ses angles n’est pas si dur ».
« Laisse simplement la source couler
et réjouis-toi de sa beauté ».
En chemin avec cette petite fille, mon cœur est habité :
« Oui, vraiment Dieu est Bonté. Je ne peux pas l’oublier. » Marielle (Europe-Togo)
Vendredi 5 juillet Messe et pique-nique avec le Père Fabien Plantier puis départ du Mas de Sablières (sud de l'Ardèche)pour Lalouvesc (nord de l'Ardèche)
Vendredi 5 juillet Arrivée à Lalouvesc
Beaucoup d’émotion en voyant le corps de Mère Thérèse, cette femme toute simple qui est pour nous un si beau modèle de fidélité et la confiance en Dieu, en Dieu qui est bon, qui est plus que Bon, qui est la bonté.
Samedi 6 juillet
Cet après-midi nous sommes allées à la découverte de St Régis à travers les vitraux de la basilique et un montage qui présentent sa vie et sa mission. J'ai été touchée en particulier par sa façon d’être proches des gens, qui se sentaient aimés par lui. Ils disaient: "Il nous aimait tellement!" Il était capable de les accueillir, de les soulager, de toucher leur coeur en leur parlant de Jésus Christ. Par intercession de St Régis je demande au Seigneur d'apprendre à aimer toujours plus, avec tendresse et humilité, les gens qui me sont confiés et tous ceux que je rencontre. Maurizia (Europe-Togo)
Samedi 6 juillet
Ce qui m’habitait aujourd’hui, c’était le désir de me mettre à l’école du cœur de mes sœurs du bout du monde. Leur amour pour le Cénacle s’est construit sur le roc sans pour autant connaître ce premier cénacle de Lalouvesc jusqu’à ce matin. Mais mon histoire personnelle au Cénacle est fortement liée à ce lieu source, où il m’a été donné de venir de nombreuses fois et de recevoir de grandes grâces, pour l’apostolat, pour ma formation depuis le noviciat, pendant une retraite personnelle. Cette maison m’est apparue terriblement vide et silencieuse ce matin… Alors, j’ai soif de recevoir de mes sœurs non-européennes quelque chose de leur être Cénacle.
Plus tard dans notre partage, le Bon Dieu m’a répondu, grâce à l’une de mes sœurs. Je me sens appelée à contempler les femmes devant le tombeau vide qui entendent la Bonne Nouvelle que Jésus est vivant, ailleurs, autrement… Un « simple » retournement du regard : la vie du Cénacle n’est plus ici, mais elle est bel et bien ailleurs ! Anne-Catherine (Europe-Togo)
Lundi 7 juillet
Les temps libres de notre dimanche à Lalouvesc sont des temps pour lire des lettres de Mère Thérèse et du Père Terme, et de continuer à découvrir encore le lieu.
En lisant la lettre de Mère Thérèse pour Mère de Larochenégly, je suis touchée par sa fidélité à partager sa vie spirituelle à sa supérieure. Mère Thérèse me donne ainsi un modèle pour aimer partager dans l'accompagnement spirituel mon expérience de vie de religieuse du Cenacle et recevoir ce qui vient des autres aussi. Les lettres du Père Terme me font sentir son exigence pour bien observer les Règles. Je suis aussi touchée par la vie de Saint Régis, surtout son témoignage quand il prend soins des autres au niveau spirituel et humain. Enfin, la promenade m'a aidée à découvrir et à goûter le bon paysage de Lalouvesc. En faisant la promenade ensemble avec d'autres, je sens qu’en vivant cette expérience internationale nous sommes «un». Tout cela me donne beaucoup de courage pour vivre davantage la suite du Christ. Sylvia (Madagascar)
Mardi 8 juillet 
Par une journée ensoleillée, sur les pas de Mère Thérèse et à la suite de sa consécration à Marie, nous aussi, nous nous sommes aventurées dans un voyage intérieur vers Notre Dame d’Ay. Certaines sœurs ont fait le chemin à pieds tandis d’autres les ont rejointes en car. La journée s’est déroulée dans une ambiance à la fois de recueillement et de joie avec des temps personnels, de partage et de retour à l’histoire de notre Congrégation.
Ensemble nous prions et lisons dans cette petite chapelle l’acte de consécration de Mère Thérèse en différentes langues pour nous laisser entrainer à une consécration personnelle.
À la fin de la journée, Patricia Byrne, nous a fait le cadeau de partager quelque chose de son expérience avec Marie, en particulier à N-D d’Ay. Marie porte le Christ qui lui-même porte le monde. C’est notre mission ! Auprès d’elle et à la suite de nos fondateurs et de nos supérieures, nous lui présentons la réalité de notre monde d’aujourd’hui. Patricia ( Europe-Togo)
Lundi 8 juillet
Le programme du jour était d’aller à Notre-Dame d’Ay. Nous avons quitté Lalouvesc à 6h 15 du matin et nous sommes arrivées à Notre-Dame d’Ay à 13h 30. Nous avons parcouru environ 25 kms. Tout au long du chemin, j’ai senti que nous faisions vraiment un pèlerinage, traversant montagnes, collines et vallées avec plein d’arbres.
C’était une expérience magnifique car nous avons vécu ensemble même les petites épreuves du chemin. Notre équipe était très vivante et courageuse, et j’ai senti notre force. C’est l’union qui fait la force ! Durant notre marche, nous avons vécu la fraternité, l’humilité et la compréhension mutuelle. Nous avons vraiment vécu l’esprit d’équipe et chacune a su dans son cœur que rien n’est impossible à Dieu ! J’ai été très bien avec le silence que nous avons vécu au cours du chemin. Cela m’a donné aussi une force et j’ai senti profondément que Marie notre mère marchait avec nous, et que l’Esprit Saint nous guidait tout au long du chemin. Georgette (Madagascar)